"On peut voyager non pour se fuir, chose impossible, mais pour se trouver" J. Grenier: août 2012

On est le 20 août, je crois. Il n'y a plus vraiment de chronologie dans les posts. Peu importe. Je suis actuellement dans le bus qui relie Xela (Quetzaltenango) à Antigua. Grande première, c'est un vrai bus. Je peux donc écrire quelques lignes. J'ai la pêche, du Peter Tosh dans les oreilles et je viens de voir que l'OM à gagné contre Sochaux!

Autrement, le système des transports au Guatemala est catastrophique. Les plus long trajets sont généralement effectués dans les "Chicken Bus", des anciens bus scolaires américains. Pas d'horaires de départ et donc encore moins d'horaires d'arrivée. Les bus font généralement plusieurs fois le tour de la ville pour remplir. Et encore, le mot est faible, les bus sont bondés, archi bondés. Inconfortables à souhait. Même quand on pense que cela relève de l'impossible de faire encore rentrer du monde, on voit des familles entières rentrer... La personne en charge d'encaisser les billets en cours de route passe du toit aux portes ou aux fenêtres avec dextérité alors que le bus roule à pleine vitesse. Pour les trajets les plus courts, ce sont des mini-vans tout aussi bondés. Entre vingt et trente personnes pour une douzaine de places assises. À chaque arrêt, le bus est envahie par la cacophonie des vendeurs à la sauvette dont chacun essaie de crier plus fort que son collègue pour vendre chiclets et autres friandises. Mais bon, arrêtons de se plaindre, mieux vaut être au Guatemala dans un Chicken Bus qu'à Paris dans le métro aux heures de pointe. Une expérience intéressante.

Revenons à la petite ville de Nebaj. Je suis tombé en pleine semaine de fête là bas. La FERIA de Nebaj. La quantité de personne ivre morte étalée par terre dès la matinée est impressionnante. Je précise que je n'en fais pas partie. J'ai passé plus d'une semaine dans une auberge où régnait une ambiance aussi festive qu'amicale: l'Hostal Popie's. Beaucoup de rencontres, entre autres Ariel, un cubano-américain, plus pas mal de locaux avec qui j'ai partagé pas mal de bons moments et de verres.