lundi 8 septembre 2014

Le retour...

7/9/14, à Copacabana, Rio de Janeiro.

Bon, ce séjour (sorte de vacances dans ce long voyage) s'achève dans quelques jours, deux jours exactement puisque je pars pour Paris mardi. Il s'arrête (presque) où il avait commencé, au Brésil. On verra ce qu'il se passe par la suite, en 2015. Il y a encore pleins d'endroits que j'aimerais visiter. J'ai peu apprécier ces derniers jours à Copacabana que j'affectionne particulièrement et où j'ai passé pas mal de temps. J'ai la plage à 100 mètres pour courir, un marché tout près, et mes petites habitudes.

À très vite pour de nouvelles aventures...

Julien

Location:Rio de Janeiro (Brésil)

mercredi 3 septembre 2014

Départ pour Rio

Retour à Rio -par avion- dans quelques minutes.
J'ai abandonné l'idée du bus et des 40 heures de trajet.
Hier, une belle journée ensoleillée passée à me balader autour du quartier de Puerto Madero, entièrement rénové dans les années 80-90 au temps où l'Argentine avait des sous.
La ville de Buenos Aires est bien chouette, ça m'a bien plu.


Le port de Puerto Madero...

Location:Avenida Rafael Obligado,Buenos Aires,Argentine

samedi 30 août 2014

Les baleines franches de Valdès





À une vingtaine d'heure de bus de Buenos Aires, Puerto Madryn. C'est le commencement de la Patagonie Argentine. Je n'ai pas le temps cette fois-ci de pousser plus au sud, le climat n'est d'ailleurs pas idéal en cette saison: nous sommes en plein milieu de l'hiver. La Péninsule de Valdés et Puerto Madryn m'auront donné un avant goût de la richesse de la faune. Pour ce qui est des paysages, cette partie de la Patagonie et route entre la capitale et ici, pas grand chose à voir. Du plat semi-désertique...




Puerto Madryn est un endroit reconnu pour l'observation des baleines franches qui viennent s'abriter dans la baie à quelques dizaines de mètres des côtés, pour mettre bas et "élever" leur petit. Le pic de la saison est septembre et octobre mais j'ai eu de la chance car cette année, les baleines sont en avance et surtout sont en grand nombre. La péninsule abrite aussi des colonies d'orques, de dauphins, d'otaries, d'éléphants de mer et de pingouins.




La péninsule est aussi le seul endroit au monde où une petite colonie d'orques (à peine plus de 27 individus) viennent chasser les lions de mer à même la plage. Chaque fois que vous voyez des images d'orques sortant de l'eau, c'était ici. Cependant, la saison où l'on peut les observer est un peu plus tard dans l'année, quand les lions de mer ont leurs petits.




Les baleines sont partout! À peine sorti de mon auberge (Hi Patagonia, très bien), et à peine débarqué du bus, direction la plage de Puerto Madryn. Ce n'est pas la peine de les chercher, elles sont là à quelques dizaines de mètres de la plage; certaines jouent, d'autres sautent, d'autres nourissent leur petit. Elles profitent des eaux peu profondes et abritées de la baie.




J'ai donc passé mon après-midi à les observer et à prendre des photos. Le meilleur point de vue est l'imposant quai au milieu de la plage. Les baleines passent parfois à quelques mètres ou même dessous.




Les quatre photos ci-dessus ont été prises depuis le quai. On peut voir la plage qui est tout près. Autrement, Puerto Madryn, ce n'est pas Las Vegas, surtout en cette saison. Les rares touristes sont en route pour le sud de la Patagonie ou pour voir des animaux. Pas possible de plonger avec les baleines, j'ai trouvé le moyen de goûter aux eaux froides de Patagonie: j'avais en tête depuis un moment de plonger avec les lions de mer...




Une combinaison sèche enfilée et quelques minutes plus tard et me voilà sur le site de Puntas Lobos, à 30 minutes de bateau de Puerto Madryn. À une cinquantaine de mètres du rivage, des dizaines de lions de mer curieux viennent vous voir, vous tournent autour, vous mordillent les doigts. Je me suis fait mordre et arracher une palme et mordiller la GoPro à plusieurs reprises. J'ai fait un petit montage vidéo visible ci-dessous:

APPUYEZ ICI POUR VOIR LA VIDÉO












La dernière journée, rencontre avec les baleines franches depuis Puerto Pyramides, à environ 100 km de Puerto Madryn. Toutes les excursions partent de ce petit village. À Puerto Madryn, toute la baie est protégée et il est impossible de les observer en bateau.


Une petite heure passée sur un gros zodiac à approcher des groupes de très près. On passera un bon moment avec un groupe de 6 baleines puis beaucoup d'autres. Comme à Puerto Madryn les baleines sont partout et il faut choisir un groupe un peu plus actif qu'un autre pour bien les voir.


Les 4 dernières photos ont donc été prises depuis le bateau, la mer et le temps étaient idéaux.





Le 31/8:

De retour à Buenos Aires. Temps agréable,
Je vais prendre la route vers Rio de Janeiro dans quelques jours pour retourner vers notre chère Métropole.


Location:Péninsule de Valdès, Patagonie Argentine

lundi 25 août 2014

Buenos Aires

Buenos Aires...

Arrivé le 15/8 depuis la ville de Salta, voilà donc 10 jours que j'y suis.
Je suis depuis mon arrivée dans le quartier de Palermo, Palermo "Hollywood" pour être exact. La ville est immense, agréable, des cafés, bars, librairies, restos de partout...

Ça fait très stéréotype mais ci-dessous deux photos du Festival de Tango 2014, prises au Galpón de La Boca.




Des concerts et des cours de danses sont organisés tous les soirs dans plusieurs lieux de la ville. Le Tango, ça ne s'improvise pas, tous les pas sont millimétrés; je n'ai pas osé m'y essayer.




Le centre de Buenos Aires, autour de la Place de Mayo, pourrait ressembler à un quartier parisien, des boulevards haussmanniens, des cafés et même un obelix dans le prolongement d'une des avenues. La photo ci-dessous est prise depuis le toit de la Galerie Güemes, non loin de la place de Mayo.




Autre coin sympa, le quartier San Telmo. Depuis la Plaza de Mayo, le long de la rue Defensa, des centaines de vendeurs se regroupent pour vendre toutes sortes d'objets le dimanche. La première partie de la rue est assez touristique, toutes sortes de stands vendants des objets à l'effigie de Mafalda (qui a vu le jour dans ce quartier) ou autres... Le reste du quartier est rempli d'antiquaires et de bars.

Le cimetière de Recoleta, autre coin intéressant de la ville. C'est aussi là où réside désormais Evita (Eva Peron) mais je n'ai pas trouvé où... L'endroit est impressionnant de par ses sculptures et sépultures. Je mets quelques photos en vrac ci-dessous.












Le quartier populaire de La Boca, berceau du foot argentin et de la Bombonera (voir ci-dessous), stade mythique de Boca Juniors, éternel rival de River Plate, l'autre club de Buenos Aires.


Les ruelles autours du stade sont couvertes de tags à l'effigie du club ou de Maradona qui a porté à deux reprises les couleurs du club dans les années 80 et 90.


À deux pas de la Bombonera, El Caminito. Une petite ruelle qui a été repensée par des artistes. Le résultat est chouette, même si c'est assez touristique: des façades en tôles de toutes les couleurs et beaucoup de vielles bâtisses fleuries et mises en valeurs. Par ailleurs, autour de El Caminito ("le petit chemin" en français), d'autres rues valent le coup d'œil.



Pour finir, un autre endroit où j'ai passé pas mal de temps, la librairie El Ateneo. Un ancien théâtre transformé. Un chouette endroit où bouquiner les jours de pluie à Buenos Aires.


Voilà, on est le 25/8/14 et je tenais à remercier tout le monde pour les messages d'anniversaire reçus. Depuis mon départ, je me souviens de celui dignement fêté à Atitlan (Guatemala) en 2012 puis celui sur le Sepik, au fin fond de la Papouasie Nouvelle-Guinée en 2013. Celui-ci sera plus sobre puisque je pars ce soir en bus pour Puerto Madryn (plus au Sud) pour voir des baleines franches et plonger avec les lions de mer...






Location:Calle Paraguay,Buenos Aires,Argentine

vendredi 22 août 2014

Purmamarca


Purmamarca (le "lieu de la terre vierge" en quechua, perché à 2200 m) était ma dernière escale dans la province du Jujuy.




Le village est minuscule, quelques rues encastrées dans des montages multicolores aux couleurs ocres. Quelques vendeurs de tortillas et de tissus autour de la place centrale et c'est tout.





Ci-dessus, un hôtel aux allures de maison Star-Wars...




Purmamarca est aussi le lieu où se trouve la "montagne aux sept couleurs", un autre endroit où la Quebrada est assez spectaculaire, après Hornacal et Maimara.




Un sentier permet de faire le tour des montagnes environnantes. C'est le seul jour où je n'ai pas eu de chance avec le temps.




Retour en début d'après midi le 13/8 pour la ville de Salta en bus puis en Remis (sorte de taxi collectif) via la ville de San Pedro de Jujuy.


Julien



Location:Calle Paraguay,Buenos Aires,Argentine

Fernet-Coca, alfajor et blue market...

Le 12 août 2014, à Purmamarca, province de Jujuy (au nord ouest de l'Argentine):


Terminé le Lepo Lepo (tube de l'été au Brésil) et autres Caipirinhas aux fruits tropicaux. Me voilà bel et bien en Argentine après une brève incursion au Paraguay. Je suis arrivé le 6 août à Salta (au nord ouest de l'Argentine, capitale de la province du même nom) depuis Asunción. Encore un long trajet en bus avec un changement à Resistencia, plus de 20 heures de trajet.



J'ai retrouvé à Salta, Biu, un sympathique voyageur à vélo (de Hong-Kong) qui a fait le trajet Rio - Iguazu dans le même bus que moi. Nous logerons à l'auberge La Covacha (bien placée et bonne ambiance). Premier jour, pas grand chose, quelques photos dans la ville et je me suis occupé de changer mes dollars (au préalable retirés au Paraguay) en pesos.

Cathédrale, sur la place centrale de Salta:






Le Blue Market:

Quelques explications sur la monnaie et la situation du pesos en Argentine:
Depuis la dernière crise dans le pays et la dévaluation du pesos, la situation reste précaire. Le pays est dans l'incapacité à rembourser ses dettes et devrait se retrouver d'ici peu dans la mouise. Toutes les transactions par carte bancaire (y compris les retraits en espèces) sont basés sur le taux officiel du pesos qui est actuellement de 1 US$ pour 8 pesos argentins. Le taux non officiel, celui que l'on peut trouver lors du change dans la rue, appelé le Blue Market , est actuellement de 1 pour 12,8 pesos. Ce marché noir, est complètement toléré et se fait à la vue de tous. Il possède même un taux "officiel" consultable sur internet. Les plus grosses coupures (100 ou 50$) sont échangées à de meilleurs taux que les petites coupures. D'où l'utilité pour les voyageurs de s'armer de dollars, obtenus facilement dans les distributeurs des pays voisins: Paraguay et Uruguay. De cette façon on économise environ 40 % sur tout! Autres moyens si l'on est à court de pesos: soit franchir la frontière (la ville de Colonia en Uruguay est juste en face de Buenos Aires), soit passer par des bureaux de transfert d'argent du type Western Union (Xoom.com par exemple fonctionne très bien) mais le taux ne sera jamais celui de la rue, tout en restant intéressant.

Je continue...
La ville de Salta est mignonne, très européenne. J'ai pu goûter dès le premier soir aux Empanadas Salteñas (friands à la viande ou au fromage), Cazuelitas de Cabrito (que je traduirais par une cassolette de cabris) ou au Locro (une sorte de cassoulet local). Le lendemain, ballade jusqu'au sommet de la colline qui surplombe la ville, qui est également faisable en téléphérique.

Vue depuis le sommet sur la ville de Salta:




Le soir, un barbecue est organisé sur le toit de l'auberge. Ça se terminera à 7h30 du matin avec une sortie dans les bars et clubs de Salta, juste rentré à temps pour prendre mon bus pour aller visiter la province de Jujuy.

Dépaysement total après juste 2 heures de route vers le nord. Les villages au nord de San Salvador de Jujuy sont reliés par une route qui va jusqu'à la Bolivie voisine et qui longe le Rio Grande (le lit de la rivière est large mais juste un filet d'eau coule en cette période de l'année). Surtout, la route est bordée par une chaîne de montagne -nous sommes dans les contreforts des Andes- la fameuse Quebrada de Humahuaca qui prend à certains endroits une palette énorme de couleurs.




Ci-dessus, photo (IPhone) de la Quebrada au niveau du village de Maimara

La région est sèche, la végétation aride, quelques cactus énormes, des touffes d'herbes et des cailloux. La plupart des villages sont entre 3000 et 4000 mètres d'altitudes donc températures froides la nuit et chaude la journée. Ambiance identique à ce que j'avais pu voir en Bolivie: Lamas, feuilles de coca, pratique du Quechua (langue andine que l'on retrouve jusqu'à l'Equateur), habits traditionnel, enfants aux joues rougies par le soleil empaquetés dans le dot de leur mère...


Humahuaca:



Arrivé en début d'après midi, j'ai eu un mal fou à rejoindre mon auberge (Posada El Sol), effet de l'altitude, de la gueule de bois et le manque de sommeil. J'arrive à me motiver tout de même pour aller prendre quelques photos depuis la colline à deux pas de l'auberge. Le village, perché à plus de 3000 mètres, n'est pas bien grand.



Les habitants sont bourrus comme peuvent l'être ceux d'un village normand (pas toi Maryse!) et les rues sont désertes, mis à part celles entourant la place centrale. Les maisons sont en adobe, couleur terre, la plupart des maisons ne sont pas terminées. Certains endroits du village paraissent totalement abandonnés. Je passe sur le monument imposant qui a pour mérite d'offrir une belle vue, certains endroits ne manquent pas de cachet.






Le jour suivant, Biu me rejoint depuis Tilcala. Nous arrivons à nous faire emmener sur le site de Hornacal pour le coucher du soleil pour une session photo. A 27 km de piste de Humahuaca, un point de vue permet d'admirer la Quebrada et ses multiples couleurs, d'où son surnom "la palette de l'artiste". Les couleurs, jusqu'au dernier rayon de soleil, ne cessent d'évoluer. Les températures aussi, le site est à 4350 mètres, nous prendrons les dernières photos les doigts congelés.




Après deux nuits, départ le lendemain pour le minuscule village d'Iruya.


Iruya:




L'accès est à la fois mémorable pour ses paysages grandioses mais aussi pour sa route. Les 40 km de piste (qui se sont en presque 3 heures) traversent une vallée magnifique avec quelques habitations, des lamas, des ânes, le Long d'un ruisseau. La piste grimpe jusqu'au col de Fraile, 4960 m, dont le point culminant est à l'image de la région, colorés par des zig-zags de couleur blanche, orange, rouge... La descente se fait en zig-zags aussi, vers les gorges qui deviennent de plus en plus abruptes au fur et à mesure que l'on approche Iruya. Rien que pour voir la route, cela vaut le détour. Tout simplement à couper le souffle. Iruya est isolée à souhait. Le bout du monde, même si de plus en plus de touristes font le trajet, peu y restent plus de quelques heures.




Iruya est séparée en deux parties par la rivière (un lit asséché de graviers), un pont suspendu relie les deux côtés. D'un côté, le village que l'on voit sur les photos avec sa petite église et sa belle place. Trois rues tout au plus, toutes en pente. Des ânes en liberté ici et là qui se font embêter par les chiens et qui se mettent à l'ombre dans les ruelles étroites. L'autre côté, moins photogénique: un grand terrain de foot, et des maisons imbriquées le long de la vallée jusqu'au pied des montagnes.





C'est aussi de cet endroit que part le sentier pour accéder au Mirador del Condor qui offre un super point de vue sur la vallée, le village et les montagnes environnantes. Décidé à y aller pour le coucher du soleil (une bonne heure et demi pour monter), j'ai bien lutté pour arriver jusqu'en haut: fatigue, bouche sèche, soif! La montagne, ce n'est décidément pas mon truc. La vue en haut vaut largement le coup. Je suis resté une bonne heure là-haut avec toute la vue pour moi. Trois condors tournoyaient non loin de ma tête pendant que je prenais des photos.







Un couple d'argentins me proposera de me déposer à Purmamarca le lendemain. J'y suis depuis la fin d'après midi mais je n'ai pour le moment pas trop eu le temps de me balader aux alentours.









Location:Argentine (Provinces de Jujuy et de Salta)

jeudi 7 août 2014

On trace une ligne...

Lorsque l'on regarde sur la carte et si l'on trace un trait entre Foz de Iguaçu (Brésil) et Salta (une ville au nord ouest de l'Argentine où je souhaitais me rendre), le trajet traverse de part en part le Paraguay.
Personne n'y va, tout le monde dit qu'il n'y a rien à y faire, c'est plus qu'il n'en faut pour me décider d'y passer vite fait pour voir si cela vaut le coup de revenir une autre fois.

Me voilà donc parti en bus pour la capitale du Paraguay, Asunción.
Le bus passe par Ciudad del Este, ville franche qui est juste de l'autre côté de la rivière. Les brésiliens y font des aller et retours pour y acheter toutes sortes de marchandises (électroniques, vêtements, fausses Rayban...). La ville n'est franchement pas terrible, des publicités de partout...









Ci-dessous, un carrefour de Ciudad del Este avec les drapeaux paraguayens:
L'entrée au Paraguay a aussi un parfum d'Amérique Latine comme je l'aime: des rues désordonnées, des bus colorés défoncés à la conduite sportive, des vendeurs à la sauvette qui vous vendent tout et n'importe quoi entre deux arrêts de bus. Tous les gens dans la rue se promène avec leur Thermos et leur gourde à Mate (sorte de thé abondamment consommé dans le sud du Brésil, en Uruguay, au Chili, en Argentine et au Paraguay).






Ci-dessus, le palais présidentiel.

Ci-dessous, l'ancienne gare ferroviaires depuis reconvertie en musée.




Bon certes, Asunción n'est pas le genre de ville où l'on souhaite passer sa vie mais j'ai vu pire et je ne regrette pas cette escale. Il est vrai que j'aurai pu trouver un bus pour Salta depuis Puerto Iguazu et que ça aurait été plus simple mais bon...

J'en ai profité pour aller me faire soigner d'une vilaine toux que je traine depuis trois semaines. Le seul endroit qui m'a été recommandé a été un dispensaire adventiste. Je me sens donc désormais protégé par le tout puissant!

Bon, voilà, je crois que j'ai réussi à me mettre à jour. J'arrive dans peu de temps dans la ville de Resistencia en Argentine et je prendrai un autre bus de nuit pour arriver en fin de matinée à Salta. La suite est incertaine, peut être un tour dans la région du Jujuy qui a l'air photogénique, ça tombe bien, j'ai envie de me remettre à la photo. Je pense être d'ici une dizaine de jours à Buenos Aires.

Bises à tous!
Le moral est bon!


Location:Paraguay