Je suis arrivé le 8/1 à Colombo, capitale du Sri Lanka qui n'a pas grand intérêt. J'étais censé rejoindre immédiatement le village de Weligama au sud pour passer mon Dive Master (diplôme de plongée sous-marine), celui était organisé depuis quelques semaines déjà. Seulement, la personne avec qui j'étais en contact par mail depuis le début ne répondait plus à mes mails. J'avais donc décidé que je verrais une fois arrivé au Sri Lanka et que au pire, j'appellerais.
Après mon arrivée, je n'arrivais toujours pas à les avoir au téléphone, moi qui ne voulait pas rester à Colombo, j'y ai en fait passé malgré moi 3 nuits. Au bout de deux jours je finis par avoir quelqu'un qui me dit avoir répondu à tous mes mails et qui m'a raccroché au nez après m'avoir dit de venir quand je voulais. Au lieu de passer dix jours avec quelqu'un de mauvaise foi et mal luné, j'ai envoyé en urgence un mail dans les centres de plongées du coin pour trouver un plan B.
En quelques heures j'avais une réponse de Féli, qui me propose de m'accueillir dès le lendemain et de me faire passer mon diplôme en 10 jours tout en étant logé en face du site, sur la plage de Negombo.
Le village de pêcheurs de Negombo, à environ une heure de bus de Colombo est paisible. Tout près de l'aéroport, la plupart des touristes y font halte avant de repartir ou en arrivant, ce qui permet d'éviter la capitale et d'avoir une plage correcte.
Le Dive Master aura été expédié (9 jours) et tout s'est déroulé "à la cool". Les fonds sous marins étaient pas terribles, la visibilité était quasi nulle en raison de fortes pluies du mois de décembre. Rien d'extra donc. Le petit club familial était très sympa, tenu par une famille d'instructeurs (le père Féli, sa femme et le fils Sachaa).
Plage de Negombo, un pêcheur démêle son filet au soleil couchant.
Scène de Cricket sur la plage de Negombo, sport national (tout comme en Inde, influence anglaise oblige)
Les Sri Lankais sont accueillants, souriants. Même si dans 99% des cas tous ces qui vous abordent dans la rue ont quelque chose dernière la tête. Les chauffeurs de tuk tuks sont les pires (comme les chauffeurs de taxi en général de part le monde d'ailleurs) et feront tout pour vous emmener à une adresse d'auberge ou de Guesthouse où ils touchent une commission. Un a réussi à me faire perdre patience en me déposant à une adresse différente de celle demandée en me certifiant que c'était là; nous étions auparavant passés devant l'adresse où je voulais aller et l'ayant reconnu je lui ai demandé de s'arrêter. Il a fait mine de ne pas comprendre. De vrais lascars...
Donc voilà les 10 premiers jours au Sri Lanka. Plusieurs heures à bouquiner mes livres de cours de plongées, quelques plongées moyennes, du repos, et me voilà mon diplôme en poche.
Le mardi 20 janvier, départ le matin après avoir réglé les différentes formalités (papiers à remplir pour le Dive Master) me voilà donc en route pour le village de Sigiriya, au centre de l'île. Trajet de 3h30 en bus jusqu'à Dambulla puis de 3/4 d'heure jusqu'à Sigiriya. Il a fallut lutter pour trouver la gare des bus à Dambulla, chaque personne à qui je demandais mon chemin étant de mèche avec un conducteur de tuk tuk, j'avais la même réponse à chaque fois: "vas y en tuk tuk, c'est pas cher" (entre 750 et 1000 roupies alors que le bus c'est 40). Mais bon, j'ai réussi à prendre le bus et à arriver à Sigiriya...
Sigiriya, qui mérite une halte, est un minuscule village où se trouve le site assez chouette du palais du roi Kassyapa, perché sur un rocher à plus de 200 mètres du sol, qu'il a fait construire au 5e siècle après avoir tuer son père et chassé son frère hors du pays. Il y vivait donc paisiblement avec ses 500 concubines et devait passer du bon temps vu la disposition des bassins et des ruines là haut. La vue est superbe et pas un bruit. Un sacré veinard ce Kassyapa.
Allée centrale entourée de bassins et de jardin menant au "rocher" et au palais.
Les pattes de Lion, à la base de la forteresse et des dernières 250 marches. Il y avait une énorme tête de lion qui n'existe plus, ça devait en jeter un max!
Juste après les jardins et avant de monter à la forteresse, on passe par dessous la "boulder arch", ci-dessous.
Un bassin, au sommet de la forteresse pour les bains (en bonne compagnie) de monsieur le Roi.
Vue en cours de montée des dernières marches, on voit les deux grosses pattes de lion en bas des escaliers.
Ci-dessus, vue depuis le sommet de la forteresse sur les jardins et les bassins.
Ci-dessus, les Demoiselles de Sigiriya, fresques commandées par le même roi, qui se trouvent dans une grotte ajournée à mi-hauteur du rocher environ. La plupart sont seins nus et toutes ont des formes généreuses... Ces fresques (aussi du 5e siècle donc) sont en superbe état car elles ont été découvertes tardivement et sont bien protégées du soleil et de la pluie.
Voilà pour le moment, il est bientôt midi et je dois me rendre à Hatton puis à Dalhousie pour grimper le fameux Adam's Peek, haut lieu de pèlerinage. Départ dans la nuit depuis Dalhousie pour arriver au lever du soleil. Je viens d'aller acheter au marché un pull car tout la haut, à 2243 m, il ne fait pas chaud. En espérant que j'arrive en haut. J'écrierai dans les prochains jours sur Polonnaruwa, Kandy et Nuwara Eliya (où je suis en ce moment).
À très vite!
Location:Sri-Lanka
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