La Batik Mafia de Jogja:
J'aime beaucoup cette ville. Elle vit! J'aime particulièrement les vendeurs de Batiks qui vous abordent sur la rue Jalan Malbioro en usant de stratagèmes tous plus ficelés les uns que les autres. Un peu comme les vendeurs de tours Eiffel à Paris qui parlent toutes les langues, ceux là sont très malins. Tout d'abord, l'accroche; j'ai eu le droit à un mythique "vous devez être de la famille de Chuck Norris mais en plus grand" et à plusieurs compliments sur ma pilosité faciale ou capillaire. Ensuite, ils enchaînent avec quelques minutes sur votre pays, sur vous. Enfin, après 15-20 minutes, ils vous proposent de visiter un atelier de Batik qui ne pratique pas des prix exorbitants... A chaque fois, c'est le même discours.
J'ai même eu le droit à quelqu'un qui m'expliquait que tous les vendeurs appartenaient à la mafia des batiks, la Batik Mafia, et qu'ils revendaient des faux batiks faits industriellement, des Coca-Cola Batiks... Tous ça pour me dire à la fin qu'il peut m'emmener dans un atelier particulier, le seul où l'on est pas arnaqué. Mais bien sûr! De toute façon, je m'en moque pas mal de leur bout de tissu.
Il me restait à voir le Kraton, un ensemble de bâtiments où résidaient les sultans de la ville. Voilà qui est fait.
Curieusement, en quelques jours, j'ai recroisé à deux reprises des personnes vus plus tôt dans mon périple. Ce matin, un guide de plongé indonésien que j'avais vu sur Bunaken et un touriste espagnol qui plongeait sur l'île de Coron, aux Philippines. Le monde est définitivement -trop- petit.
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